L'été ...
Ses grosses chaleurs, ses cortèges nuptiaux et ses nuits moites.
Une épreuve à passer chaque année, mais l'épreuve prend de la rallonge.
Mes parka, doudoune, bonnet, gants et cache-nez quittent rarement mon chez moi, même en au plus fort de l'hiver où la douceur printanière a remplacé le mordant froid hivernal.
Quand l'hiver daigne enfin s'exprimer, il le fait avec excès : pluies torrentielles, chutes de grêle ou de neige paralysant la capitale très mal adaptée aux sautes d'humeur de Dame Nature.
La machine climatique déconne à plein régime.
La faute à qui ?
Je vous le donne en mille.
Il y a quelques mois j'ai eu l'occasion et la chance de voir deux documentaires qui m'ont mis chacun une claque.
Le premier est d'Al Gore, le candidat démocrate à la présidence des États Unis en 2000 et qui a perdu les élections face à ce macaque de W. Bush.
Le documentaire, du reste très célèbre, s'intitule "Une vérité qui dérange", "An inconvenient truth" en VO.
Le second est produit par ce blanc bec prétentieux et petit péteur endimanché de Leonardo Di Caprio, chez lequel je ne soupçonnais pas cette maturité écologique, du reste son documentaire est bâptisé "La 11eme heure", "The 11th hour".
Les deux documentaires se complètent très bien pour faire passer le message du caractère urgent d'une prise de conscience rapide du péril qui guette l'humanité anesthésiée par le tout-technologique et la consommation effrénée.
Le documentaire d'Al Gore est le plus percutant des deux, s'appuyant sur une présentation très claire via des exemples concrets de réchauffement climatique, s'aidant en cela d'images satellites, de prises de vue et de statistiques.
Les mécanismes de ce réchauffement sidérant sont explicités à travers des animations graphiques et une pédagogie à la portée du spectateur.
Celui de Di Caprio, fait intervenir divers experts en divers domaines qui convergent tous dans le même sens, à savoir l'imminence d'une crise mondiale dûe au dérèglement climatique si rien n'est fait dans la décade.
Le documentaire est plus politique et philosophique que scientifique, ce qui n'enlève rien à son utilité, bien au contraire, et c'est en cela qu'il est complémentaire du premier.
"Nous devons être plus lents et plus intelligents.
Etre plus lent c'est se désengager du consumérisme en tant que principal moyen d'expérience, ça ne rejette rien de la consommation, mais c'est le refus de vois nos existences arbitrées par les lois du marché ou par ce qu'on nous vend, le refus de les laisser modeler nos identités.
Au lieu de faire de longs trajets, d'avoir une plus grosse voiture, une maison plus grande, profitons des produits locaux, gardons du temps pour nous en prenant conscience que ces choses matérielles sont dévoreuses de temps, car plus on a de choses plus on doit passer de temps à travailler et plus on doit s'adapter au rythme ambiant afin de pouvoir acheter ces choses."
"... si nous choisissons de nous éradiquer de cette planète par tous les moyens la Terre ne s'en ira pas, avec le temps elle se régénèrera, tous les lacs retrouveront leur état d'origine, les fleuves, les eaux, les motagnes, la Terre redeviendra verte, la paix règnera, il n'y aura peut être plus d'hommes mais la Terre se régénèrera, et vous savez pourquoi ? Parce que la terre a tout son temps devant elle, pas nous ..."
Les deux documentaires méritent vraiment d'être vus par tout un chacun, leur pouvoir de prise de conscience est indéniable, et seuls les débiles profonds et les pétroleux y resteront sourds, mais rien ne dit que les premiers ne sont pas les seconds.
1 commentaire:
just visiting
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