Friday, Bloody Friday !

hein qu'ils sont cons à se mettre plein sur la gueule pour du foot, vous ne trouvez pas ?

Je ne sais pas où cette séquence a été prise mais nous avons la même bande de dégénérés ici, et ceux qui font l'actualité ces derniers jours sont ceux de deux quartiers algérois : Kouba et El Harrach.

Les deux équipes s'affrontent sur le terrain pour une accession en Division 1, leurs supporters décérébrés s'affrontent sur un autre terrain et avec d'autres règles du jeu : Dans la rue et selon la loi des plus nombreux et des plus violents.

Prenons un abruti de hooligan pour étude anthropo-ethno-socio-culturo-comportementale !

Je vais me baser sur mes propres observations et expérience glanées durant mes gardes où j'ai eu à côtoyer ces déchets humains pour soins vétérinaires.

Un hooligan a rarement belle allure, il est souvent laid, de taille moyenne, trapu, a le teint basané et les traits burinés, cheveux crépus rasés en dégradé, de petites oreilles et présente un déficit dentaire notable.

Ces caractères de taille modeste, de gros traits, de cheveux courts et tortilleux et de petites oreilles sont de parfaits attributs au combat, offrant peu de prise à l'adversaire, mais ceci n'empêche pas le hooligan de se prendre des gnons, et sa dentition escamotée en atteste.

La voix du hooligan est souvent éraillée, conséquence de sa tendance à brailler plus qu'à parler dans son quartier avec ses autres copains hooligans, et à scander à gorge déployée des chansons paillardes et débilisantes à la gloire de son club de clopineux joueurs de foot.

Son lexique, outre les jurons blasphèmes et autres vulgarités, est essentiellement composé de phrases-clé à sa survie ayant nécessairement un rattachement aux fonctions de base que sont manger, dormir et se reproduire, bien évidemment la dominance lexicale en langage ordurier déteint forcément sur le reste, ainsi, un hooligan éprouve d'énormes difficultés à commander un aliment ou à faire la cour à une fille sans faire étalage d'obscénités.

Sa façon de "parler" est particulière, non seulement il braille comme nous venons de le dire mais son débit de mots est relativement lent, s'apesantissant sur la plupart des sons émis avec une course exagérée du maxillaire inférieur pour essayer de donner une impression de virilité et de dominance à son interlocuteur.

En plus simple, il parle comme le débile profond qu'il est, mais son drame c'est qu'il ne s'en rend pas compte.

Socialement le hooligan évolue en bande dont les membres se reconnaissent selon leur accoutrement : maillot de foot de l'équipe concernée et pantacourt surmontant des pieds crasseux chaussés de mules de fausse marque.

Ce style vestimentaire est quasiment valable toute l'année, hiver comme été.

Le hooligan illustre la faillite à plusieurs échelles :

• Familiale : Ses parents ont totalement raté leur immonde mouflet.
• Educative : Le hooligan est un parfait exemple d'échec scolaire.
• Sociale : Le hooligan rejette la société qui le lui rend superbement bien.
  

Sur le plan comportemental, le hooligan est extrêmement hostile, hyper violent aidé par une rare stupidité qui exerce un puissant feed back positif sur son bellicisme à tout va.

Il peut cogner pour un simple regard qui ne lui plait pas ou pour 20 DA ou même moins.

Tout est prétexte à bagarre, le hooligan étant un puissant agent entropique.

Sur le plan économique, le hooligan n'est rentable que pour quelques entités :

• L'industrie du football : Billetterie et accessoires.
• L'industrie du tabac : Surtout le tabac à chiquer.
• L'industrie des télécoms : Le hooliganisme de par son organisation sociale en meute se base sur l'imitation, le hooligan étant 9 fois sur 10 un client Djezzy.
• Le trafic de stupéfiants : Le hooligan étant un essentiel maillon de la chaine de distribution-consommation de drogues de toute sorte.

Le hooligan est en revanche ruineux sur tous les autres plans : Educatif, sécuritaire, sanitaire, professionnel ...

Alors pourquoi nous encombrons nous de ces ratés ?

Tout simplement pour ne pas comparaitre à La Haye pour génocide et crime contre l'Humanité, de bien grands chefs d'accusation si vous voulez mon avis.

Je ne suis pas juriste mais j'aurais plutôt pensé que l'extermination planifiée et systématique de la vermine hooliganistique relevait au pire de la compétence du tribunal du commerce de la commune, l'affaire serait traitée entre deux procès pour élevage non-autorisé de caprins et de vente de pâté avarié.

Mais bon, la loi est à l'image de l'homme qui l'a faite : imparfaite.


Donc voilà, pour une raison qui m'échappe, une société est légalement et juridiquement tenue de vivre avec cette racaille, le pire c'est qu'elle leur doit tout : Droits civiques, droit à la nourriture, droit à l'éducation, droit au logement, droit aux soins ... Tout quoi !

Et en retour ?

Rien ...

En biologie ce rapport porte un nom : Parasitisme.

En médecine le parasitisme a sa solution : Eradication.


Demain ce foutu match a lieu, et déjà durant la semaine écoulée plusieurs échauffourées ont opposé les deux clans de débilos, c'est dire si demain sera le remake 2008 de la guerre du Biafra.

Pour bien m'exprimer leur bonheur de me voir être parti quelques jours en voyage en Tunisie, mes confrères m'ont gentiment servi ce vendredi jour de tuerie footballistique comme jour de garde dès mon retour à mon hosto de m****, ne sont-ils pas charmants ? >.<"

Demain sera donc pour moi un survival à la connerie humaine et à son corollaire en violence gratuite, je compte bien rendre coup pour coup en suturant grossièrement leurs scalps de dégénérés au nylon 0, et à leur prescrire une estropiante injection de pénicilline dans leur derrière de babouin. Evidemment aucune anesthésie ni antalgique.

Pour les âmes sensibles et chagrines j'oppose ceci : s'ils sont assez téméraires et cons pour risquer leur vie pour un stupide match de foot de quartier, ce n'est pas une malheureuse aiguille et une injection qui les tuera ... malheureusement ! v_v

Demain mon éthique et mon humanisme seront aussi refoulés qu'une meute de hooligans sous une pluie de grenades lacrymo.

Born to stitch ! è__é