mercredi 30 avril 2008

My history of the internet !


Me & internet ...

En couple, on dit qu'il existe un cap critique à franchir après quelques années de vie commune : Le cap des 7 ans.

Internet et moi c'est une histoire qui roule ! ^^

Ma première connexion remonte au 17 décembre 1998.

Non je n'ai pas une aussi bonne mémoire que ça, c'est simplement noté sur ma carte d'adhérent à un cybercafé à Sidi Yahia, du temps où ce coin était loin d'être le repaire des friqués en grosse cylindrée et petite cervelle ! (j'avoue elle est trop facile ! v_v )

98 - 99 : Le boom des cybercafés en Algérie.

Il en poussait partout avec un seul point commun : Une connexion en morse ... -_-"

Se déplacer vers un cybercafé pour une connexion aussi médiocre et un prix qui oscillait entre 120 et 200 DA de l'heure a vite été pénible, d'où l'idée d'installer internet chez moi.

Il n'y avait qu'un seul fournisseur d'accès à internet, le paléolithique Cerist !

Le tarif abonnement internet au Cerist était hallucinant de cherté, je n'ai plus les chiffres exacts en tête mais c'était de l'ordre de 50.000 DA pour 6 mois, évidemment avec un débit de connexion qui raclait quelques misarables kilo octets par seconde, bref, fallait être un abruti fini et pété de thunes pour s'y abonner !

L'Algérien a une longue tradition de piraterie tous azimuts, et c'est ainsi que des codes d'accès à internet via le Cerist circulaient par ci par là, permettant de se connecter pour pas un rond.

Je me suis donc décidé à me brancher au net @domicile, en me payant un modem 56k à 15.000 balles en 2000.

Un 3Com U.S. Robotics 56k v.90, la classe ! ~Yeah~

Quid de l'internet chez soi, il vous faut :
  1. Un ordi
  2. Une ligne téléphonique
  3. Un modem
  4. Des codes d'accès
  5. Beaucoup, beaucoup, beaucoup, mais vraiment beaucoup de patience pour se connecter !
Fallait parfois plus d'une heure de tentatives non-stop de joindre le Cerist pour avoir enfin la suprême joie d'entendre la douce mélodie stridente du modem qui accroche le serveur.

En ce temps, Yahoo! était balbutiant, Google inexistant, Altavista et Lycos dominants, que de bouleversements depuis !

Surfer était synonyme de longue attente de chargement de pages web dépouillées pour la soulager de kilo octets et de fréquents "Time out. Can't reach server" qui s'affichaient après 5 minutes d'attente d'affichage de la page web demandée, on était bon à cliquer sur Rafraichir ... -_-"

Télécharger de la musique était une grande révolution, Napster était le must qu'il fallait avoir ... même Metallica l'a eu mais dans un autre sens, plus judiciaire celui là ! ^^"

Autant vous dire que 0.5 ko/sec était une bonne moyenne de download, vous ne risquiez pas de passer à une autre piste audio avant plusieurs heures.

C'était aussi l'époque où il fallait choisir son clan : Internet Explorer ou Netscape.

Si on résume, en Algérie, avoir le net chez soi ouvrait droit à une connexion neurasthénique, un surf aussi décoiffant qu'une compét' sur la Tamise et un téléchargement aussi véloce qu'un paresseux avec une double fracture Pouteau-Colles.

Alors à quoi bon se connecter ?

La réponse a la forme de deux acronymes : ICQ et mIRC

J'avais découvert le mIRC au cybercafé, mais je l'ai vite abandonné pour l'ICQ.

Alala ! Que de souvenirs avec ICQ, que de rencontres extra, que de discussions creuses mais tellement marrantes et prenantes qu'il faisait déjà presque jour quand on se déconnectait, c'était tout simplement magique d'échanger avec de parfaits inconnus cachés sous des pseudos des tranches de discussions sur tout et rien, sans frontières terrestres, et sans la froideur et la méfiance qu'on dégaine lorsqu'on est abordé par untel dans la rue.

Et puis personnellement j'ai pu transformer quelques rencontres virtuelles en réelles, sans déception aucune, bien au contraire !

MSN était venu un peu plus tard alors qu' ICQ était hégémonique.

Là encore, un spectaculaire renversement de vapeur !

2000, 2001, 2002, 2003, 2004, la connexion RTS via le Cerist était la seule alternative.

Aout 2005, l'ADSL fait une entrée fracassante dans ma vie d'internaute !

128 ko/sec H24, 7j/7 et 365/an pour 1688 DA/mois, le "haut" débit chez moi, tout simplement impensable quelques mois plus tôt !

Avec juste ces 128 ko/sec mon frère et moi avons téléchargé pour des Téra octets de musique, de séries, de films et d'animes, une soif inextinguible pour le divertissement, à un tel point que la télévision est reléguée au rang de relique.

Et ne voilà t-il pas qu'avril 2008 opère coup sur coup deux changements radicaux : le premier est d'ordre économique avec une revalorisation de 100% de mon salaire, le second concerne mon débit de connexion ADSL qui passe des rachitiques 128 ko des deux précédantes années au Méga octet tout rond pour 1800 DA/mois.

Fawri a frappé un grand coup d'offre commercial et désarçonne son concurrent Eepad qui jusque là proposait de meilleures offres de débits supérieurs et de VoIP avec sa AssilaBox.

Le risque maintenant, surtout qu'Eepad a mollement répliqué à l'offensive Fawri, c'est l'installation d'une domination totale du marché de l'offre internet par Fawri, autant dire la fin de la concurrence garante d'une guerre des prix et d'un meilleur service client.

Je garde cette crainte quelque part dans mon esprit comme fichier caché, mon seul souci maintenant étant de détourner à mon compte le maximum de bande passante avec le décuple d'octets/sec que je me suis offert !

H@sta luego ! :^)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Haha je me reconnais bien dans cette peinture de l'internaute nouveau. Tu aurais beaucoup retiré de la situation d'avoir un petit copain "branché". J'ai opté plus vite pour l'internet à la maison et j'ai déménagé dans l'année dans un endroit ou le Cerist se trouvait là, à quelques blocs. I still have my ICQ number somewhere on a notebook. C'etait tellement chou toutes ces fleurs..